Les ERP sont de formidables outils de gestion qui vous facilitent la vie et vous font gagner du temps !
Néanmoins des difficultés peuvent persister sur les ERP et influer la productivité des équipes lors de l’utilisation.
Ainsi, d’ici 2025, 70 % des organisations utiliseront des solutions d’adoption numérique comme les plateformes d’adoption digitale, pour surmonter les difficultés d’adoption et d’expérience des utilisateurs sur les applications (1).
Vous êtes tentés par son adoption mais vous vous demandez comment vous lancer ?
Ne paniquez pas, nous sommes là pour vous. Si vous suivez ces 11 conseils, l’adoption de votre ERP sera un long fleuve tranquille.
1) Trouver chaussure à son pied
Avant toute chose, il est important de bien choisir son ERP pour qu’il soit adapté au besoin de votre entreprise.
Et ce n’est pas une mince affaire !
Il est important d’évaluer les besoins de votre entreprise et d’identifier les fonctionnalités pour gérer efficacement les processus métier et les données.
Afin d’assurer la cohérence entre le besoin et la réalité, il est nécessaire d’impliquer les parties prenantes côté métier.
Une fois le choix de votre ERP effectué, il faut établir un budget pour son acquisition, son installation, sa formation et sa maintenance.
2) Planifier la conduite du changement en amont
Même si cela paraît tomber sous le sens, 57% des entreprises tentent de déployer un nouvel ERP sans plan de conduite du changement (2). Or la règle est plutôt bien connue : sans une conduite du changement adaptée et une mise en place en amont, pas de succès dans les projets.
Afin de minimiser les interruptions de services et de coûts, il est primordial de planifier avec attention la mise en œuvre de votre ERP. L’inadéquation entre les besoins et les outils choisis peut conduire à un rejet et des mauvaises pratiques des utilisateurs.
Il faut donc former les utilisateurs de manière personnalisée afin d’anticiper au mieux les problèmes qu’ils pourraient rencontrer. En personnalisant la formation cela permet de gagner en temps et en productivité et d’embarquer les utilisateurs vers l’adoption de votre ERP.
3) Impliquer les parties prenantes
Il est important d’embarquer les collaborateurs et de les transformer en véritables acteurs du projet. Il faut également développer autant que possible une culture du feedback et de récolter leurs avis. Ce sont eux qui utiliseront l’outils, il faut donc qu’ils se sentent impliqués et écoutés afin qu’ils deviennent vos alliés à l’adoption. En impliquant dès le début les divers départements qui utiliseront votre ERP, vous identifiez leurs besoins et leurs préoccupations. Vous pouvez par exemple mettre en place des groupes de travail.
Posez-leur des questions qui permettront de donner une direction à votre projet :
- quels sont les problèmes à résoudre ?
- les fonctionnalités de l’outil vont-elles y répondre ?
- quel périmètre d’utilisateurs est concerné ?
- quelle méthodologie de conduite du changement mettre en place ?
- quel ROI est attendu ?
- quelles incidences sur les processus ?
- …
De plus, le soutien et l’implication de la direction générale d’impulser le déploiement de la stratégie digitale à toutes les parties prenantes de l’entreprise est un facteur clé du succès de la mise en place de projets de digitalisation des processus financiers selon 70% des DAF (3).
Si les parties prenantes ne sont pas embarquées, le projet de digitalisation est voué à échouer, ou bien les outils ne seront pas utilisés à leur plein potentiel, et l’investissement sera alors injustifié.
4) Recetter votre outil
Avant de déployer votre outil à vos utilisateurs, il est nécessaire de le recetter dans votre propre contexte.
On entend de s’assurer que les fonctionnalités soient bien adaptées aux besoins et lever les freins à son adoption.
Pour cela, il est nécessaire d’analyser en temps réel l’utilisation faite de l’outil et les éléments bloquants : quels processus posent problèmes en termes de manipulations, quels champs portent à confusion dans la saisie des données, …
Ainsi, vous pourrez créer le bon contenu d’aide en conséquence, et éviter la surcharge de votre support utilisateurs.
Plus vous testerez vos cas d’usages, mieux vous serez préparés.
5) Communiquer à toutes les étapes du projet
La communication interne sur le plan de la transformation digitale et la diffusion d’explications claires des bénéfices aux employés sont considérées comme l’un des trois leviers principaux de l’appropriation selon les Fonctions Finance et Achats.
Il faut écouter les collaborateurs mais aussi leur parler. Pour expliquer le projet, sa finalité, les changements induits …
Ainsi, vous favoriserez l’adhésion avant le déploiement, réduirez leurs résistances et les ferez adhérer au projet.
6) Mettre en place un accompagnement des utilisateurs
Les Fonctions Finance et Achats se rejoignent sur ce point : l’accompagnement au changement est un facteur clé de succès de la mise en place de projets de digitalisation des processus, selon 60% des Directeurs Financiers (4).
41% des DAF considèrent même que pour l’appropriation des solutions technologiques, il est indispensable de mettre en place un véritable accompagnement des utilisateurs.
C’est pourquoi, des plateformes d’adoption digitale comme Shortways ont vu le jour afin d’apporter un accompagnement au quotidien ces outils et pérenniser les acquis.
La mise en œuvre d’un assistant digital va améliorer l’expérience utilisateur.
En effet, les utilisateurs seront accompagnés au bon endroit, au bon moment dans l’outil, de façon contextuelle et personnalisée selon leur profil.
Plus autonomes et efficaces sur leurs outils, les utilisateurs seront plus enclins à l’utiliser du mieux possible, renforçant le succès des projets de déploiement.
7) Former les utilisateurs de toutes les façons possibles
Selon 53% des Directions Achats, la formation aux outils et processus est l’un des 3 leviers principaux de l’appropriation (5). Et l’absence de formation est source de problème dans 30% des projets d’adoption d’ERP (2).
De plus, l’ergonomie de certaines applications laisse parfois à désirer. Elles ne sont pas toujours aussi intuitives qu’espéré, et connaissent certaines limitations techniques du fait de leur développement adapté au plus grand nombre.
La formation doit être au cœur de vos préoccupations pour garantir une adoption rapide, et ce, à toutes les étapes de vie de votre outil. L’adoption ne s’arrête en effet pas au déploiement, mais doit être prise en compte en continu.
La mise en place de DAP telles que Shortways permettent de réduire les temps d’appropriation et les coûts de formation pour une amélioration de la productivité et de la performance.
8) Créer une culture de la qualité des données
Seulement 6 Directions Achats sur 10 estiment l’engagement de leurs équipes sur la qualité des données d’un bon niveau. 50% des organisations placent les données au cœur de la prise de décision (6).
La donnée est une clé. Il est donc capital d’en assurer la fiabilité, en vue de conserver la place de partenaire stratégique de l’entreprise des fonctions Finance et Achats notamment.
Une base de données de qualité, c’est un gain de temps et d’agilité apporté à un pilotage plus efficient de la stratégie et à de meilleures prédictions.
76% des problèmes de qualité des données trouvent leurs origines dans les saisies des utilisateurs (7). Le défi est donc d’acculturer les équipes à cet enjeu de qualité des données, de leur collecte à leur exploitation, mais surtout au moment de leur saisie.
9) Assurer un support continu
En cas de problème, envoyez-vous un mail au support ou allez-vous directement demander à votre collègue la réponse ?
Il est parfois frustrant d’être bloqué dans la réalisation d’une tâche sur son outil et ne pas pouvoir avancer. Il est donc normal de vouloir aller au plus vite et de choisir la deuxième option !
Le manque de garantie de réponse immédiate de la part des supports surchargés est problématique. A cela s’ajoute les modes de communication non conventionnels qui empêchent la centralisation des demandes et leur bon traitement.
C’est pourquoi il est indispensable de prévoir un moyen pour les utilisateurs de contacter un support adapté pour répondre à leurs demandes. Mais aussi pour le support de pouvoir capitaliser sur les demandes en créant des bibliothèques de réponses accessibles aux utilisateurs.
Aussi, des éléments ont pu être omis durant la phase de recette, tout le monde n’a peut-être pas été formé, peut avoir oublié le fonctionnement d’une procédure, fait face à un bug à remonter, … Un support doit être apporté aux collaborateurs.
Il ne faut pas oublier que la maturité digitale des utilisateurs diffère, et ce n’est pas qu’une question d’âge. Comme pour la formation, il s’agit de prendre en compte les difficultés d’appropriation des outils, mais aussi des spécificités de votre entreprise.
10) Demander des feedbacks
Comme pour tout, les remises en question sont nécessaires pour avancer. Et quoi de plus pertinent que l’avis de vos utilisateurs ?
Grâce aux feedbacks vous serez sûr de taper dans le mille lors de l’évolution de votre outil !
Mettre en place une culture du feedback, c’est avoir des collaborateurs qui se sentent écoutés et impliqués, qui sont alors plus enclins à adopter les changements.
Groupes de travail dédiés, fonctionnalité directement disponible depuis l’outil, réunion en visio dédiée, … les moyens sont nombreux pour collecter les besoins et assurer l’adoption.
11) Analyser l’usage de son outil
Communiquer et former vos utilisateurs sur votre outil digital est essentiel. Analyser leur comportement réel sur ledit outil, c’est encore mieux !
Bien que vous ayez fait un très bon choix d’ERP grâce à nos précédents conseils et avec une recette bien réalisée, il peut subvenir des dérives ou cas d’usages imprévus.
- Des questions récurrentes dans les tickets ouverts au support?
- Un champ est mal rempli dans un écran?
- Les utilisateurs ne vont pas au bout d’un process?
Analyser les statistiques d’utilisation vous permet d’être réactif face aux anomalies et ainsi créer et/ou mettre à jour un contenu d’aide en conséquence.
VOUS AVEZ MERITÉ UN BONUS !!
12) Animer la conduite du changement en continu
Et c’est pas fini !
Les projets ont un début mais pas de fin, seulement des étapes.
L’adoption d’un outil ne s’arrête pas au déploiement, mais doit être pensée en continu.
Retenez que la conduite du changement est à l’instar de votre entreprise et son marché : en constante évolution.
De cette manière, cela permet d’engager les collaborateurs dans une transformation des habitudes et des pratiques. Vous évitez aussi une chute d’utilisation et d’adoption post-déploiement.
Vous avez maintenant toutes les clés en main pour adopter sereinement votre ERP !
(1) Gartner, étude 2021
(2) InsideBoard, Baromètre Digital Procurement Success, 2021
(3) Talentia et Markess, Digitalisation des processus financiers – Approches & besoins à fin 2022, 2022
(4) Talentia et Markess, Digitalisation des processus financiers – Approches & besoins à fin 2022, 2020
(5) CNA, ADRA et InsideBoard, Baromètre annuel du Succès de la Transformation Digitale des Directions Achats, 2022
(6) Capgemini Research Institute, The data-powered enterprise: Why organizations must strengthen their data mastery, 08/2021
(7) The Warehousing Institute, Quality and the Bottom Line: Achieving Business Success through a Commitment to High Quality Data, Wayne W. Eckerson, 2001