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À l’heure où les entreprises misent massivement sur la digitalisation de leurs processus via leur ERP, la qualité des données devient un enjeu central. Pourtant, une idée persiste dans de nombreuses directions métiers : celle selon laquelle une erreur de donnée est un incident isolé, bénin, et facilement réversible. Dans la réalité, ces erreurs sont rarement anodines. Elles s’inscrivent dans des chaînes de traitement complexes, génèrent des effets en cascade, mobilisent des ressources multiples… et leur correction peut s’avérer bien plus coûteuse que leur prévention.

1. Une erreur isolée masque des conséquences

Lorsqu’une erreur est repérée : une mauvaise catégorie d’achat, une mauvaise date, un projet mal référencé, … On a tendance à la considérer comme un incident ponctuel. Mais ces erreurs sont souvent les premiers maillons visibles d’une série d’enregistrements erronés, de validations automatisées ou de dépendances multiples dans le système.

Une mauvaise saisie peut se répliquer dans d’autres modules ou référentiels liés : budgétaires, comptables, analytiques, voire logistiques. La correction dépasse alors le champ de l’utilisateur initial et nécessite des interventions en chaîne sur plusieurs niveaux fonctionnels.

2. Une correction technique n’est pas suffisante

Corriger une erreur dans un champ d’un formulaire ne résout pas forcément les conséquences induites. Une dépense mal imputée peut avoir déjà déclenché une notification fournisseur, alimenté un reporting, ou été intégrée dans un état financier. La donnée technique peut être rectifiée, mais l’information métier reste impactée.

Les décisions prises sur la base de cette donnée (validations, engagements, affectations) laissent une trace dans les processus. Et même une fois corrigée, la donnée ne garantit pas que l’usage qui en a été fait soit annulé ou révisé dans les bons délais.

3. Une intervention manuelle qui alourdit les processus

Les erreurs de données sont rarement détectées automatiquement. Elles sont souvent repérées a posteriori, lors d’un contrôle, d’un écart ou d’une incompréhension terrain. Leur correction nécessite alors une remontée au support, des recherches, des validations, parfois un déverrouillage ou une opération en back-office.

Chaque erreur mobilise donc un temps humain disproportionné par rapport à l’acte de saisie initial. Dans un contexte de rationalisation des ressources, ces tâches correctives deviennent une source de perte de valeur invisible mais structurelle.

4. Des corrections tardives qui faussent les décisions

Le véritable danger des erreurs de données ne réside pas dans leur correction technique, mais dans leur détection trop tardive. Lorsqu’elles sont repérées après qu’un rapport ait été transmis à la direction, qu’une clôture ait été validée ou qu’un audit soit engagé, leur correction devient insuffisante pour en annuler les effets.

Les données erronées peuvent fausser des prévisions, orienter de mauvaises décisions ou générer des alertes infondées. Dans les systèmes intégrés comme les ERP, l’effet d’une erreur se propage rapidement, bien avant qu’elle soit identifiée.

5. Un signal d’alerte sur la maturité des usages ERP

Enfin, la récurrence des erreurs de saisie dans un ERP est souvent révélatrice d’un problème plus large : manque de formation, absence de règles claires, ergonomie peu intuitive ou pression opérationnelle. Ce ne sont pas seulement les utilisateurs qui font des erreurs, ce sont aussi les processus ou l’organisation qui les rendent possibles.

Une erreur de donnée, même mineure, est un indicateur précieux du niveau de maturité digitale d’une organisation. La facilité apparente de sa correction ne doit pas masquer la nécessité d’en comprendre la cause, ni les conséquences qu’elle peut avoir sur la performance globale.

Conclusion

Penser qu’une erreur de donnée est facile à corriger revient à sous-estimer la complexité et l’interdépendance des processus dans un ERP. Chaque correction technique cache des impacts métiers, mobilise des ressources humaines, et fragilise la fiabilité du système dans son ensemble. Il est donc essentiel de sortir de cette idée reçue et de considérer la qualité des données comme un levier stratégique à part entière.

👉​ Pour aller plus loin sur ce sujet, notre prochain article portera sur pourquoi la qualité de chaque donnée compte, même au quotidien 

 

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