L’Institut Messine, Think Tank qui rassemble des experts en finance, vient de publier son second rapport “L’excès d’information financière nuit-il à l’information financière ?”. La complexité des informations financières devient une vraie problématique dans la lecture et l’analyse des rapports financiers.
Les sociétés produisent aujourd’hui un volume de données de plus en plus conséquents. La complexité des process entreprise et les exigences normatives et règlementaires apportent, certes des rapports plus complets et volumineux, mais noient les actionnaires, investisseurs et analystes : quantité ne rime pas forcément avec qualité. Le rapport cite une étude de KPMG (juin 2014) qui fait état d’une croissance de 3% par an en volume des rapports annuels des émetteurs internationaux avec, en 2013, une longueur moyenne de 165 pages.
Alors comment apporter plus de transparence dans ce flux d’informations financières ? Et surtout comment créer de la valeur pour les prises de décision stratégique ?
Un seul leitmotiv : donner du sens à l’information financière !
Les différentes normes et l’afflux d’information non financière ne permettent pas de réduire le volume d’informations financières. Le travail que doivent mener les entreprises, selon l’Institut Messine, est dans sa restitution. C’est de cette façon qu’elles pourront réellement apporter de la qualité dans les rapports financiers.
L’institut Messine propose quatre pistes de réflexion et d’amélioration pour donner du sens à ces informations financières :
– Le réexamen des textes légaux et règlementaires pour les uniformiser, éviter les redondances et donner plus de clarté aux financiers.
– Utiliser les nouvelles technologies pour communiquer et diffuser les rapports financiers et notamment pour mettre à jour les données en temps réel.
– Proposer un avant-propos à la documentation financière de référence avec la vision stratégique de l’entreprise vu par le management : son analyse de l’exercice écoulé, ses attentes sur celui en cours et ses objectifs à moyen-long terme.
– Simplifier et clarifier les annexes par thèmes et les compléter de tableaux et graphiques plus visuels.
La qualité des informations financières passe aussi par les hommes qui les produisent !
L’institut Messine se penche ici sur les lecteurs des rapports financiers mais il faut aussi donner du sens au travail des contrôleurs de gestion, consolideurs et autres acteurs financiers en interne des entreprises qui produisent ces informations financières. Ils doivent comprendre les données qu’ils saisissent et qu’ils produisent, être informés et pouvoir respecter toutes les normes et procédures financières ! Ils sont eux aussi impactés par le volume des données financières et non financières et autres instructions qu’ils doivent retraiter et/ou ingurgiter.
C’est pourquoi, chez Shortways, nous proposons une solution d’assistant virtuel qui va les accompagner tout au long des process financiers, au cœur de leurs logiciels métiers : l’assistant virtuel Shortcuts leur explique les procédures et modes opératoires à suivre, les normes et règlementations à appliquer et leur permet d’être plus performant pour fournir des informations financières de qualité ! Pour en savoir plus : http://shortways.com/solutions-metiers/solution-finance