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Learn Assembly dresse le portrait-robot du Digital Learning Manager dans la première édition de son étude annuelle. En effet, avec la transformation digitale et la mutation du métier de la Formation mais aussi des outils innovants, de nouveaux postes se créent dans les organisations.

Aujourd’hui, plus que jamais, les collaborateurs ont besoin de se former : beaucoup de choses changent, évoluent et les entreprises doivent faire face à une obsolescence rapide des compétences…

Le rôle du Digital Learning Manager : accompagner les collaborateurs et trouver les solutions les plus adaptées à leurs besoins de formation. Le tout, digitalisé et optimisé selon les cas d’usages.

 

Qui est le Digital Learning Manager d’aujourd’hui ?

Poste récemment créé dans les entreprises, le Digital Learning Manager est principalement une femme de moins de 40 ans. Elle a un parcours assez atypique : un mix entre connaissances et expériences dans le digital, l’informatique ou encore les ressources humaines.

 

Les missions du Digital Learning Manager
Les missions du Digital Learning Manager consistent à :

  1. Faire de la veille sur les innovations pédagogiques
    Cela doit être tout simplement marqué dans l’ADN du Digital Learning Manager : être en constante veille sur les innovations (MOOC, COOC, Serious Game, Support à la Performance, …). Il doit être en relation directe avec l’écosystème EdTech et Digital Learning. Et plus que faire de la veille, le Digital Learning Manager doit tester, évaluer, réaliser des pilotes pour avoir toutes les informations nécessaires en main afin de proposer, par la suite, le meilleur dispositif de formation selon les besoins, le profil des apprenants et le contexte.
  2. Définir une vision stratégique
    Le Digital Learning Manager doit construire une stratégie de formation selon les besoins des apprenants et de l’entreprise. Son but ultime ? Transformer son organisation en “entreprise apprenante”. Son rôle de “Consultant-Formateur est donc prépondérant.
  3. Evangéliser sur les nouveaux usages
    Un des points crucial du Digital Learning Manager est de faire prendre conscience aux entreprises que la formation est un réel investissement pour son avenir. Elle doit voir la formation comme une nécessité et non plus comme une obligation.
    Comme pour les Chief Digital Officers, le Digital Learning Manager doit passer outre une image de “gadget” du digital. Le meilleur moyen pour cela ? Le test & learn, soit prouver que les dispositifs digitaux fonctionnent !
  4. Déployer les formations digitales
    Le Digital Learning Manager doit trouver, penser et designer les dispositifs de formation digitaux, tout en s’assurant, par la suite, de leur bon déploiement. C’est d’ailleurs à ce niveau-là que les compétences informatiques sont nécessaires : le Digital Learning Manager doit s’assurer de la compatibilité technique de ces dispositifs avec le contexte IT de l’entreprise (bande passante pour la connexion internet, compatibilité avec le navigateur internet, …).
  5. Mesurer l’impact des formations
    Le Digital Learning Manager doit, bien entendu, justifier les investissements et mesurer l’impact des dispositifs de formation digitaux. Pour cela, ils doivent se baser sur les données d’usages des collaborateurs. Cette mesure de l’impact par les données est encore à ses prémices mais le Digital Learning Manager devrait réussir à faire évoluer ce dernier point !

 

Les solutions de formation mises en place par les Digital Learning Managers

Quelles solutions de formation pour le Digital Learning Manager ?

Le Blended Learning est utilisé par quasiment tous les Digital Learning Managers. Cela permet de mettre en place des dispositifs de formation variés, qui répondent aux différents besoins et profils des apprenants. Un bon mélange de présentiel et de digital pour pallier tous les niveaux d’apprentissage. L’étude de Learn Assembly indique en tout cas une vraie volonté de se digitaliser de la part des entreprises : LMS, MOOC, Serious Game, Webinars, …

Nous devrions retrouver dans la deuxième édition de cette étude, l’année prochaine, de nouveaux sujets qui se développent de plus en plus comme le Just-in-Time Learning, le Machine Learning, le Support à la Performance, et bien d’autres surprises…

L’important, dans tous les cas, est de partir des besoins et usages des apprenants. Shortways met d’ailleurs un point d’honneur à suivre cette règle dans les projets de Just-in-Time Learning de ses clients !